TOUT EST BIEN QUI FINIT BIEN
Sr Mª Teresa López Aguilar
Congrégation Santo Domingo
Espagne
Le 16 mars 2020, j’ai commencé à avoir une gêne et des douleurs abdominales qui se sont accrues. Un médecin et une infirmière du 061 se sont occupés de moi à la maison, mais ce n’était pas possible d’y rester, parce que la douleur augmentait.
Le soir, une ambulance m’a emmenée à l’hôpital Santa Ana de Motril. J’étais seule avec le responsable de l’ambulance qui m’a accompagnée aux urgences car, vue la situation liée à la pandémie, aucune sœur ne pouvait m’accompagner.
Quand je suis arrivée, j’avais de très fortes douleurs malgré les antidouleurs qu’on m’avait donnés. J’ai été très bien traitée et j’ai été mise sous observation, puis on m’a transférée dans le service où des examens de contrôle m’ont été faits. Trois jours plus tard, on m’a dit qu’on me renvoyait à la maison à cause de la pandémie, mais ça n’a pas été le cas.
Une nouvelle information : ils devaient m’emmener à Grenade à l’hôpital Vithas où je suis restée jusqu’au 31 mars, après quoi ils m’ont transférée à l’hôpital San Cecilio pour effectuer une CPRE. L’intervention a été rapide et je m’en suis à peine rendue compte. Dieu soit Béni !
Ces quelques jours ont été pour moi des jours d’épreuve, mais on s’est merveilleusement occupé de moi et je voudrais que vous m’aidiez à remercier Dieu et tout le personnel de la Sécurité Sociale pour leur merveilleuse attitude professionnelle, leur souci de me soigner et leur amour.
Durant cette période, je souffrais seulement de ne pas pouvoir voir mes sœurs à cause du confinement. Nous avons communiqué par téléphone plusieurs fois par jour (et plus encore avec Sœur Manuela et mes nièces), ainsi qu’avec les médecins et les infirmières qui les informaient.
C’étaient 19 jours difficiles, mais je les ai offerts au Seigneur. J’ai participé à l’Eucharistie célébrée par le Saint-Père à travers la télévision et, avec le chapelet, je me suis sentie en paix.
Enfin, le 3 avril, ces jours d’angoisse et de solitude ont pris fin, et j’ai reçu la grande nouvelle de ma sortie de l’hôpital et l’annonce qu’une ambulance me ramenait chez moi, là où les sœurs m’attendaient.
Quelle joie, même si nous ne pouvions pas nous embrasser !
Je suis entièrement convaincue que Dieu nous donne cent pour un.
Je ne me lasse pas de lui rendre grâce tous les jours.