FAMILLE DOMINICAINE DU SUD DE L’AFRIQUE, DSA et DSIC

La Famille Dominicaine du Sud de l’Afrique s’est réunie à Johannesburg le dernier vendredi du mois de janvier 2020. Les participantes de cette rencontre étaient : les dirigeantes des 6 congrégations (Cabra, King, Zimbabwe – Sacred Heart, Oakford, Newcastle et Montebello), la trésorière, la Promotrice de JPIC de DSA, la Coordinatrice et la Promotrice de JPIC pour la zone sud, ainsi que les représentantes des comités de coordination de la Famille Dominicaine de Gauteng et Kwa Zulu Natal.

Derrière de gauche à droite :  Sœurs Alison (Oakford), Stephany (Newcastle), Ann (King), Valentine (Montebello), Francis (Cabra), Nobulali (King), Rudo (Zimbabwe Sacred Heart). Au premier rang :  Sarudzai (Zimbabwe Sacred Heart), Mary (King) et Thobile (Montebello).

L’objectif de cette réunion était de construire des relations entre les différentes congrégations et de chercher des moyens de se soutenir les unes les autres et de collaborer dans la mission. Nos sœurs dirigeantes se rencontrent deux fois par an. Nous avons un comité de coordination aussi bien à Gauteng qu’à Kwa Zulu Natal et ils organisent des événements pour célébrer les fêtes de Sainte Catherine de Sienne et de Saint Dominique.

Nous sommes particulièrement heureuses que nos sœurs du Zimbabwe étaient présentes parmi nous. Nous les admirons pour l’espérance qu’elles sèment dans leur pays dans les conditions difficiles actuelles.

Le deuxième jour de notre rassemblement a été dédié à la célébration de la Journée de la Famille Dominicaine et Amis. C’est devenu une tradition d’inclure « des amis » dans notre rassemblement qui a été très enrichissant. Cette année, le thème de la journée était : « Décoloniser l’Église et la Société ». Le professeur Terry Sacco et Tebogo Moroe-Maphosa ont ouvert la matinée avec un merveilleux hymne Xhosa « Masibuleleku Yesu » (en français : Nous te rendons grâce ô Seigneur). Tebogo a partagé le fait que bien qu’il soit né en 1994 et qu’il soit l’un de ceux de la « génération nés libres », il a fait l’expérience d’une vie oppressée par le fait que sa langue et sa culture étaient jugées « pas assez bien ». En tant que musicien, il a été salué pour ses chansons en Allemagne, alors que sa langue était considérée comme « étrangère » … en Afrique du Sud. Terry a développé une réflexion sur le fait de grandir dans un contexte de privilège des blancs. Elle dit « Il est impératif, que dans l’Afrique du Sud post-coloniale et postapartheid, nous nous interrogions sur le privilège des blancs. Nous devrions nous demander « comment ai-je décolonisé mon esprit de blanc ? »

Le père Peter John Pearson, Directeur du Bureau des Relations des Parlementaires Catholiques a parlé de « Qu’est-ce qui compte vraiment ? Réalignement avec la mission de Jésus ». Pour lancer un appel au changement fondamental, il a utilisé l’histoire du mendiant Lazare et de l’homme riche du chapitre 16 de St Luc et le travail du théologien Ruby Sales, un activiste pour les droits civiques Noir américain. Il a aussi dit « Le pape François fait le même appel à un « style de vie » radical.

Certaines des questions suivantes ont été explorées :

  • Question théologique clé d’aujourd’hui : Où est-ce que ça fait mal ? (Ruby Sales)
  • « A moins que la société, et les communautés de fidèles, ne mettent un nom sur leurs maux, il ne peut y avoir l’espoir de les guérir ».
  • Le colonialisme ôte aux gens leurs noms et leur histoire et crée l’anonymat. Il n’y a pas d’anonymat en religion. Dieu nous connaît par notre nom. Quel nom allons-nous donner ? 

De nos jours, nous avons besoin d’une spiritualité robuste et puissante !

Mary Tuck O.P.

Promotrice Continentale JPIC de DSI/DSIC

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